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Cercle magazine Rêves
- Date de sortie : 24 avril 2018
- Format : 20 x 26,5 cm
- ISSN : 2267-7399
- ISBN : 978-2-9544175-5-4
- 136 pages
Entretiens : Philippe Ramette, artiste plasticien, Cédric Yvinec, anthropologue, Priya Sundaravalli, habitante d’Auroville, Romain Meffre et Yves Marchand, photographes
Portfolio : Ori Toor (Israël), Kazuhiro Hori (Japon), Reine Paradis (France), Clayton Woodley (USA), Minoru Nomata (Japon), Petros Koublis (Grèce), Kevin Lucbert (France), Xiaoxiao Xu (Chine), Nick Hannes (Belgique), Craig Burrows (USA)…
Création typographique : Mirage par Thierry Fétiveau
Sélection : Harry Gruyaert, Little Nemo, Vincent Grégoire, Fuga_Officina dell’Architettura, Dream Magazine, G.Kero, Bastien Lallemant, Cthulhu, Robert Wilson, Michel Jouvet, Kohei Nawa, André Breton, Nicolas Bruno, Simon Garcia, Ofra Lapid, Gregory Crewdson, Tomas Saraceno…
Contributeurs : Estelle Fort, Léo Puel, Emilie Fernandez, Alexandre Rochon, Perrine Lotiron, Thomas Lacroix, Agata Felluga, Verene de Hutten, Alexis Gunkel, studio petit martin, Marion Cole
Partenaires : Arte, LISAA Strasbourg, ESAD Valenciennes, Ne Rien Faire, DRAC
Édito
Jusqu’à preuve du contraire, la plupart des êtres vivants possèdent cette particularité, en opposition à la machine, de ne pas être binaire et de rêver. S’il existe le conscient et l’inconscient, la part du rêve a cette faculté de glisser d’un monde à l’autre. C’est cette perméabilité fascinante qui donne à l’individu la capacité de se projeter, d’imaginer et d’espérer. Côté jour, le rêve est ambition, envie ou espoir. Côté nuit, il est pour certains un accès au monde des esprits, à l’au-delà ou encore au futur, alors que pour d’autres, il est absurde, terrifiant ou soupape cérébrale. Vaste sujet... Que ce soit à l’échelle collective ou individuelle, le rêve est tout à la fois un but, une base d’analyse et de recherche, une réponse, une inspiration ou une incongruité. Que l’on y soit attaché ou que l’on ait du mal à se le remémorer, il est bien présent et pourtant impalpable. On ne peut le voir qu’à travers des représentations visuelles ou des récits et, en regardant bien, certaines constructions de génie en révèlent parfois les stigmates. En prenant le temps de s’immiscer dans les rêves des autres, ce nouvel opus de Cercle est parti à la rencontre de cette zone grise infinie entre le jour et la nuit.