À l’occasion du lancement de son sixième numéro sur le thème des Rêves, Cercle Magazine, en collaboration avec la galerie AEDAEN, propose une sélection de travaux d’artistes dans une exposition sous le signe du rêve. Croyance, illusion ou envie, rêve de gloire ou rêverie, le rêve peut prendre autant de formes qu’il existe d’individus. À travers le regard d’artistes aux approches variées, Cercle, qui cette année s’appuie sur un nouveau design, poursuit la démarche du magazine : questionner un thème par le prisme des arts et des sciences.
AU PROGRAMME :
Du jeudi 19 au lundi 23 avril Exposition à l’AEDAEN, 1A Rue des Aveugles, 67000 Strasbourg
Jeudi 19 avril à 18h Vernissage en présence des artistes
Jeudi 19 avril à 19h Installation culinaire et céramique par Agata Felluga et Emmanuelle Giora
Samedi 21 avril à 17h Conférence L’art et le rêve au XXe et XXIe siècle par Marie Heyd.
ARTISTES EXPOSÉS :
Craig Burrows (Californie – photographie)
Fantine Andrès (Strasbourg – dessin)
Bill Noir (Strasbourg – collage)
Pierre Frigeni (Strasbourg – photographie)
Adrià Fruitos (Strasbourg – Illustration)
Kevin Lucbert (Berlin – Illustration)
Simon Pagès (Strasbourg – photographie)
Marie Secher (Strasbourg – photographie)
Yun-Jung Song (Strasbourg – sculpture)
Ori Toor (Tel-Aviv – illustration)
Emmanuelle Giora (Strasbourg – sérigraphie)
Craig Burrows pratique la photographie depuis 2010, en autodidacte grâce à une combinaison de pratique, de ressources en ligne et d’un bagage académique incluant la physique.
Fantine Andrès dessine à la mine de plomb des scènes composées d’objets trouvés, de matières, de cheveux, d’oiseaux comme si ces derniers avaient été sauvés d’un étrange cataclysme… Elle débute son travail de dessin par une phase de documentation. Elle photographie des objets choisis pour leurs différents aspects, textures, couleurs, lumières, dans le but de constituer une banque d’images. Celles-ci sont stockées, triées, utilisées ou mises de côté… pour finalement être assemblées.
Oui Toor est basé à Tel-Aviv. Son travail traite principalement de l’animation 2d expérimentale et du dessin obsessionnel de paysages et de formes nues.
Son motto: Pas de croquis ou de planification. Toujours improviser.
Le travail d’Emmanuelle Giora est hybride, souvent entre dessin et impression, entre images balisées et expérimentation, difficilement définissable. Il est question de Remix perpétuel, d’images, de temps, de couleurs et de gestes.
Kevin Lucbert est un artiste français né en 1985. Diplômé en 2008 de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, il vit et travaille aujourd’hui entre Berlin et Paris. Membre d’un groupe d’artistes, Le Collectif Ensaders, il participe régulièrement à des performances, expositions et conduit des workshops de dessin. En parallèle de ses projets artistiques personnels, il réalise aussi des dessins pour des clients français et internationaux tels que le New York Times, Hermès, le Magazine Télérama, Les Échos, Mondadori, Starbucks, BIC…
Les œuvres de Yun-Jung Song sont traversées par ses origines coréennes. Vivant depuis plusieurs années en France, elle pratique la sculpture, le dessin et l’installation. Principalement contextuelles, ces œuvres sont liées à son expérience du déracinement et à la mémoire tant personnelle que collective.
Simon Pages questionne la réalité dans une approche métaphysique et montre dans ses photographies une autre perception du monde à la frontière entre rêve et réalité.
Nourri par la culture urbaine, le travail de Pierre Frigeni s’articule autour des notions de mouvement et de circulation. Il se sert notamment de sa pratique physique de la ville, celle du skateboard, pour réinterpréter l’espace urbain de manière graphique. Géométrie et orthogonalité des formes, déplacement et construction dans l’espace.
À travers ses photographies, Marie Secher explore les paysages et questionne la réalité. Son approche, entre apparition et disparition, s’attache à mettre en avant la recherche du silence photographique.
Adrià Fruitos fait des illustrations pour la presse internationale. Il aborde une variété de sujets sociaux, politiques et économiques en s’inspirant de l’imagination collective. Ses illustrations sont chargées de symbolisme.
Bill Noir explore et diffuse ses intérêts pour l’image via l’auto-édition au sein de « mékanik copulaire ».
Ses collages sont le résultat d’errance, la combinaison de la recherche, du recouvrement, de la collection d’images et de livres singuliers, et du temps consacré à la classification, à la compensation, à l’organisation du «désordre» qui caractérise l’espace de la création. C’est l’attraction de l’image comme objet qui est le moteur de son désir de coller.